Vos questions
Voici une liste de questions sur la graphothérapie, fréquemment posées par les demandeurs avant le début de la rééducation. Vous y trouverez sûrement quelques éléments de réponses !
- Combien de temps dure une rééducation ?
Comme chez l’orthophoniste, le psychologue, l’ergothérapeute…. il n’est pas possible de se prononcer. Chaque suivi est personnel en fonction du niveau des difficultés repérées lors du bilan mais surtout de l’investissement du demandeur. Une synergie entre le cabinet, la classe et le travail à la maison est essentielle pour que la rééducation soit pleinement efficace.
Tout dépend également du profil de l’élève, certaines rééducations peuvent être plus longues si d’autres troubles supplémentaires sont détectés (autisme, TDA/H…). - Est-on sûr des résultats, de cette discipline qu’est la graphothérapie ?
Comme formulé préalablement, l’investissement de chacun est primordial. Si tel est le cas, aucune raison pour que la graphothérapie ne soit pas une aide conséquente ! Il faut également que le demandeur soit acteur de sa rééducation, qu’il soit volontaire et participatif. Contraindre un demandeur qui n’est pas pleinement partant ne mènera pas aux résultats escomptés.
Prenons pour exemple le cas d’une rééducation chez le kiné pour une entorse de la cheville. Il vous donnera sûrement des conseils et exercices à faire au quotidien. Si entre les séances vous ne les mettez pas en place et que vous montez à l’échelle, il se peut que le suivi dure plus longtemps et/ou soit moins efficace…
- À quel rythme venir en séance ?
De façon générale, et pour assurer une continuité neurologique, il est bon de se rencontrer à raison d’une fois par semaine. Evidemment, ce critère est réévalué en fonction de chaque profil de demandeur (âge, disponibilités, pathologies spécifiques…).
- Quelles différences entre le graphothérapeute, l’orthophoniste, la psychomotricienne… ?
Il est vrai qu’on peut vite s’y perdre ! Cependant, à chacun sa fonction et son cadre opérationnel. Voici un condensé des missions de chacun :
Le/la graphothérapeute : est le plus souvent un enseignant qui s’est spécialisé dans la rééducation des troubles de l’écriture (= la dysgraphie). Après la passation d’un bilan graphomoteur permettant de repérer les entraves dans l’écriture, il/elle propose des séances de rééducation. Le graphothérapeute n’est ni un professionnel du médical ni du paramédical mais plutôt un pédagogue spécialisé dans le domaine de l’écriture.
Il peut également, comme moi, avoir suivi une certification supplémentaire en graphothérapie Clinique et Pathologique pour intervenir auprès de demandeurs qui présenteraient d’autres spécificités à prendre en compte tout au long de la rééducation (TDA/H, AVC, Parkinson…).L’orthophoniste : est un professionnel spécialisé dans les troubles de la communication, lesquels peuvent être en lien avec l’écrit ou l’oral (voix, parole, langage). L’orthophoniste intervient donc s’agissant de l’écrit. Mais, si les difficultés repérées dépendent de circonstances extérieures/non neurologiques (ex : une mauvaise assimilation des règles suite à un congé maternité de l'enseignante, une absence prolongée type COVID, etc.), la graphothérapie peut suffire (= défaut d'automatisation).
Le/la psychomotricien(ne) : avoir le corps et l’esprit en harmonie pour dépasser les difficultés (accident, maladie, etc.) tel est l’objectif du psychomotricien. Il utilise le jeu et d’autres médiations pour rééduquer, notamment les troubles du geste, les problèmes d’orientation dans le temps ou dans l’espace, aide le demandeur à réguler ses émotions et à s’adapter à son environnement (Onisep). Une prescription médicale est nécessaire, comme pour l'orthophoniste.
L’ergothérapeute : professionnel/le de santé, il intervient auprès des personnes de tous âges ou en situation de handicap, pour faciliter la réalisation de leurs activités, en tenant compte de leurs choix de vie et de leur environnement. (Onisep).
- Mes recommandations de professionnel·les
En complément de la graphothérapie, et pour les élèves : anxieux, ayant besoin de reprendre confiance en leurs capacités, de gérer leurs émotions, de gagner en estime d’eux-mêmes... vous pouvez faire appel à :
Murielle Grémillon: ostéopathe et kinésiologue, formée à la brain gym.
Mylène Bordaiseau: kinésiologue, formée aux bilans: de compétences, de personnalité, d’orientation.
Christophe Pavillon : hypnothérapeute, hypnose médicale.
Adeline Pénicaud : luminothérapie, luxopuncture et massages contre l’anxiété.